L’état du marché de l’investissement immobilier dans les grandes métropoles

L’année 2020 a été marquée par le ralentissement économique, dû à la crise sanitaire. Pourtant, le marché immobilier ne cesse de connaître une amélioration depuis cette période. De son côté, le secteur locatif n’est pas non plus en reste, bien aidé par les dispositifs de défiscalisation. Petit tour d’horizon.

La situation du marché immobilier dans les villes métropoles

Par rapport à l’année précédente, la situation du marché immobilier a connu une nette amélioration. La volonté de se relever de la crise sanitaire est l’un des facteurs qui favorisent cette embellie. Toutefois, l’acquisition d’un bien immobilier et l’investissement locatif sont des excellentes solutions pour se constituer un patrimoine, de façon durable et solide. Dans ces acquisitions, il est important de distinguer le neuf de l’ancien, dont les tendances ne sont pas toujours équivalentes. L’investisseur devra donc bien étudier les indicateurs propres à ces marchés avant d’investir, avec en tête le rendement locatif final.

Concrètement, le marché de l’investissement locatif dans des logements anciens connaissait un léger ralentissement durant les deux dernières années. En revanche, il a fait un retour phénoménal, face au neuf, depuis le début de cette année. Quant à l’immobilier neuf, le marché bénéficie de dispositifs de défiscalisation, comme la loi Pinel, pour séduire les futurs acquéreurs en vue d’un investissement locatif.

L’augmentation de la demande des nouveaux types de logements

L’immobilier locatif est favorisé par la crise sanitaire ainsi que les confinements qui se sont succédé. Par exemple, de plus en plus de personnes sont sensibles sur la présence d’un espace extérieur type balcon ou jardin. De ce fait, un certain nombre de locataires ont dû s’éloigner des grandes villes et se tournent vers les villes en périphérie. Pour les investisseurs, il s’agit là d’une excellente occasion d’améliorer son rendement locatif, en investissant dans des logements comme :

  • Des maisons individuelles équipées d’un jardin
  • Des appartements qui disposent d’une terrasse ou d’un balcon
  • Des maisons mitoyennes qui possèdent un espace vert, qu’il soit partagé ou privatif

Si certaines grandes métropoles risquent de pâtir de ce manque d’extérieur (Paris en tête), d’autres, comme le marché immobilier toulousain dont les prix sont en constante augmentation depuis des années, peuvent tirer leur épingle du jeu, avec des espaces extérieurs bien présents. Cependant, concernant les espaces extérieurs, il est difficile de faire le poids face aux villes en périphérie, dont les prix au m² ont explosé.

Les influences des lois sur le marché immobilier dans les grandes métropoles

Afin d’augmenter l’offre de logement par rapport à une demande toujours plus forte, le gouvernement propose depuis des décennies des dispositifs de défiscalisation pour séduire les investisseurs. Ces lois, telles que la Loi Pinel, Denormandie ou encore la loi Malraux, ont eu différents impacts sur le marché du logement en France, à commencer sur les prix.

Mais pour qu’un dispositif de défiscalisation soit efficace à la fois pour le locataire, l’investisseur, et le marché immobilier, il est important que celui-ci dispose de règles et de conditions strictes. Parmi ces règles, nous retrouvons souvent des conditions de revenus pour le locataire, une durée minimum de mise en location du bien pour l’investisseur ou encore la situation géographique du bien (comme les « zones pinel » pour la loi du même nom).