Immobiliers anciens : leur prix s’envole

Investir dans la pierre est une bonne idée. Néanmoins, il ne faut pas placer votre argent dans l’ancien, surtout vu la situation actuelle. Privilégiez plutôt les biens neufs ou en copropriété. En effet, en France, comme dans la majorité des pays européens, le prix de l’ancien s’envole.

Une hausse de 3,5 % dans les petites et de 7,3 % dans la capitale

Selon l’indice Notaires Insee, la hausse de l’ancien se généralise en France. Bien évidemment, Paris reste toujours la ville la plus chère. Dans la capitale, la tendance atteint les 7,3 %. L’augmentation n’est pourtant que de 3,5 % dans les petites villes. Ce sont les statistiques pour le premier trimestre de l’année 2018.

Bien évidemment, le prix du m² varie toujours d’une région à une autre et d’un quartier à un autre. Vous pouvez trouver des biens moins chers en comparant les offres des agences immobilières et les différents critères de biens.

Une hausse prévue depuis l’année dernière

Cette reprise du marché de l’immobilier ancien avait été envisagée par les analystes. En effet, l’année dernière, on avait assisté à une augmentation du prix du m². À la même période en 2017, la reprise n’était cependant que 1,5 %.

Et la situation ne semble pas s’arrêter là. D’ici 2019, le prix du m² dans la capitale devrait atteindre les 10 000 euros. Les prix varieront selon le type de bien. Les appartements coûteront toujours moins cher par rapport aux maisons. Les biens en provinces seront plus accessibles que ceux de Paris. On prévoit en moyenne une hausse de 7,3 % d’ici le début de 2019.

La hausse se généralise en France. Elle est de 2 % en Hauts-de-Seine, de 1 % en Essonne, 1,7 % en Val-de-Marne et de 2 % à Seine-Saint-Denis.

Comment explique-t-on cette reprise ?

Les analystes du marché expliquent facilement cette reprise du marché. C’est dû notamment à la chute du marché des crédits immobiliers. Et les taux ne semblent pas vouloir se stabiliser. La chute des taux incite les particuliers à emprunter pour accéder à la propriété. Les immobiliers neufs sont plus esthétiques, plus conforts et étaient moins cher. Les demandes dans ce marché ont donc augmenté. Les demandes en haussent impactent sur la valeur du bien, d’où la tension. Fin mars 2018, près de 956 000 biens anciens ont été vendus en France. Alors que les transactions dans l’ancien n’étaient que 877 000 à la même période l’année dernière.

Les délais de transactions ont été revus à la baisse. Les agents immobiliers proposent des services plus rapides et plus minutieux pour inciter davantage les investisseurs. C’est valable pour les appartements que pour les résidences classiques.

Les biens anciens présentent également moins de charges sur le long terme. Les taxes sur les propriétés sont moins chères.