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Les taxes foncières et d’habitation sont des impôts locaux qui peuvent représenter une charge importante pour les propriétaires et locataires. Découvrez dans cet article des conseils et astuces pour réduire la facture de ces impôts.
1. Comprendre le fonctionnement des taxes foncières et d’habitation
Pour mieux appréhender les moyens de réduction de ces impôts, il est essentiel de connaître leur mode de calcul. La taxe foncière est due par les propriétaires, tandis que la taxe d’habitation concerne à la fois les propriétaires occupants et les locataires.
Ces taxes sont calculées en fonction de la valeur locative cadastrale du bien immobilier, qui prend en compte des critères tels que la surface, l’emplacement, le confort ou encore l’état général du logement. Les collectivités locales appliquent ensuite un taux fixé chaque année pour déterminer le montant de l’impôt à payer.
2. Vérifier l’exactitude des informations cadastrales
La première étape pour réduire ses taxes consiste à s’assurer que les informations fournies par le cadastre sont exactes. En effet, une erreur dans la description du bien immobilier peut entraîner une majoration injustifiée de la valeur locative cadastrale.
Ainsi, il convient de vérifier régulièrement le relevé de propriété et les autres documents émis par le cadastre. En cas d’erreur, il est possible de demander une mise à jour cadastrale et ainsi obtenir une révision de la valeur locative du bien.
3. Profiter des exonérations et abattements
Il existe plusieurs dispositifs permettant de bénéficier d’exonérations ou d’abattements sur les taxes foncières et d’habitation. Parmi ceux-ci :
- Les personnes âgées, veuves ou handicapées peuvent, sous certaines conditions de revenus, être exonérées ou bénéficier d’un dégrèvement sur leur taxe foncière.
- Les logements neufs ou rénovés peuvent bénéficier d’une exonération totale ou partielle de taxe foncière pendant deux ans.
- Les propriétaires réalisant des travaux d’économie d’énergie (isolation, chauffage…) peuvent obtenir une exonération temporaire de taxe foncière.
Pour connaître les dispositifs applicables à votre situation, il est recommandé de se renseigner auprès du centre des impôts dont dépend votre logement.
4. Contester le montant de ses taxes
Si malgré vos vérifications, vous estimez que le montant de vos taxes foncières et/ou d’habitation est trop élevé, il est possible de contester cette imposition auprès de l’administration fiscale. Pour cela, il faut adresser une réclamation écrite dans un délai de deux mois suivant la réception de l’avis d’imposition.
Il convient de fournir des éléments probants pour justifier votre demande : comparaison avec des biens similaires, relevés cadastraux, photos… L’administration fiscale examinera alors votre dossier et pourra éventuellement procéder à une révision du montant de vos taxes.
5. Payer ses taxes en plusieurs fois
Enfin, si malgré toutes ces démarches, le montant de vos impôts locaux reste conséquent, il est possible d’opter pour un paiement fractionné ou mensualisé. Cette solution permet d’étaler le paiement de vos taxes sur plusieurs mois et ainsi alléger la charge financière immédiate.
Pour bénéficier du prélèvement automatique mensuel, il suffit d’en faire la demande auprès du centre des impôts dont dépend votre logement. Attention toutefois, cette option doit être choisie avant le 30 juin de l’année en cours pour être applicable à l’impôt de l’année suivante.
En comprenant le fonctionnement des taxes foncières et d’habitation, en vérifiant les informations cadastrales, en profitant des exonérations et abattements possibles, en contestant éventuellement le montant de ses taxes et en optant pour un paiement fractionné ou mensualisé, il est possible de voir sa facture fiscale diminuer sensiblement. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des services compétents pour adapter ces conseils à votre situation personnelle.