3 différents types de déchets que l’on peut retrouver dans le BTP

Les activités du BTP produisent les trois-quarts des déchets sur le territoire français. Heureusement, une prise de conscience concernant l’impact environnemental a conduit à une meilleure gestion de ces résidus. Pour les gérer parfaitement, il faut d’abord connaître les différents déchets que l’on peut retrouver dans le BTP. Zoom sur les 3 différents types de déchets.

Les déchets inertes du BTP

Sur un chantier, ces déchets inertes représentent environ 72 % de la totalité des déchets. Ces déchets inertes sont des résidus minéraux qui conservent leurs caractéristiques physico-chimiques intactes après leur stockage. Ils sont principalement issus de l’activité de construction et sont classés parmi les déchets non dangereux. Les déchets inertes ne sont pas biodégradables et ne se décomposent pas. La meilleure façon de valoriser ces déchets inertes est le recyclage. Les différents déchets inertes du BTP sont les suivants :

  • les gravats ;
  • la terre ;
  • les matériaux de terrassements ;
  • le béton ;
  • les parpaings ;
  • les briques ;
  • le verre.

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Les déchets non dangereux et non inertes du BTP

Ces types de déchets non dangereux et non inertes représentent quant à eux environ 26 % des déchets du BTP. Ces résidus ne sont pas dangereux, bien qu’ils ne soient pas classés dans la catégorie des déchets inertes. On les appelle généralement des déchets industriels banals (DIB), qui sont explosifs et non corrosifs. Ces résidus, s’ils ne sont pas recyclables, peuvent être placés dans une installation de stockage des déchets non dangereux (ISDND). Les principaux déchets non dangereux et non inertes sont les suivants :

  • le plastique ;
  • le bois ;
  • le plâtre ;
  • les métaux ;
  • les isolants ;
  • les emballages.

Tous ces déchets que vous accumulez lors d’un chantier ou lors de la rénovation d’un bâtiment peuvent avoir droit à une valorisation énergétique ou une valorisation de matière. Par exemple, le bois peut subir cette valorisation énergétique dans des chaufferies à base de bois ou une valorisation de matière, en créant des panneaux ou de la pâte à papier.

Les déchets dangereux du BTP

Concernant ce type de déchets dangereux, leur présence dans le BTP est d’environ 2 %. Comme leur nom l’indique, ils contiennent de nombreuses substances toxiques. Dans cette catégorie, on retrouve les déchets suivants : les hydrocarbures et leurs dérivés ;

  • les huiles ;
  • le goudron ;
  • l’amiante ;
  • le plomb ;
  • les piles ;
  • les bouteilles de gaz ;
  • les peintures et les vernis.

Ces déchets dangereux, lors de la collecte, nécessitent un traitement bien particulier. Ils doivent être obligatoirement emballés et étiquetés et ne pas être mélangés avec d’autres déchets. De plus, ces déchets dangereux disposent selon la réglementation d’un suivi documenté. Chaque intermédiaire (producteur, collecteur, transporteur, exploitant) doit renseigner et viser un bordereau de suivi (BSDD). Enfin, si ces résidus ne peuvent pas être revalorisés, ils sont placés dans des installations de stockage de déchets dangereux (ISDD). Néanmoins, certains de ces déchets peuvent être revalorisés, mais cela peut être très coûteux.